Comme en première instance, Jean Mercier a été condamné à « une peine de principe » d’un an de prison avec sursis pour avoir “aidé sa femme à mourir” en 2011.
Pour l’avocate générale, Fabienne Goget, « la mort n’était pas la seule issue » pour Josanne Mercier, alors âgée de 83 ans, qui n’était pas en fin de vie, n’était pas atteinte d’un mal incurable mais qui « souffrait d’arthrose et d’anxiété ».
La magistrate a donc demandé à la cour de « confirmer le jugement » du tribunal correctionnel de Saint-Étienne pour « montrer l’attachement qu’elle porte à la vie humaine ». Elle a estimé que « ce qui compte, c’est une peine de principe et il ne faut pas descendre en deçà d’un seuil symbolique ».
AFP (08/09/2016)