iPS : modèle d’affection cardiovasculaire

Publié le 18 Jan, 2011

Des chercheurs israéliens, dirigés par le Dr. Lior Gepstein, du Technion, Israël Institute of technology d’Haifa, sont parvenus à obtenir des cellules iPS par reprogrammation de cellules de peau prélevées sur une patiente atteinte du syndrome du QT long de type 2 (SQTL). Leurs résultats sont publiés dans Nature*. Ce syndrome familial est une affection cardiovasculaire grave comportant un risque important de mort subite par arythmie ventriculaire. Les chercheurs ont amené les cellules iPS obtenues à se différencier en cardiomyocytes porteurs des anomalies du syndrome. A partir du modèle tissulaire de SQTL obtenu in vitro, ils ont pu évaluer des médicaments. Ils montrent l’intérêt de cette démarche pour développer des thérapies et pour une médecine personnalisée.

En octobre 2010, des chercheurs allemands avaient utilisé la technologie des cellules iPS pour produire des cardiomyocytes in vitro porteurs des anomalies du syndrome du QT long de type 1, à partir de cellules de peau d’un père et de son fils (Cf. Synthèse de presse du 11/10/10).

* Nature, “Modelling the long QT syndrome with induced pluripotent stem cells”, Ilanit Itzhaki,Leonid Maizels,Irit Huber,Limor Zwi-Dantsis,Oren Caspi,Aaron Winterstern,Oren Feldman,Amira Gepstein,Gil Arbel,Haim Hammerman,Monther Boulos& Lior Gepstein

Le Quotidien du médecin (Dr. Véronique Nguyen) 18/01/11

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