Une mère porteuse de Lorain, dans l’Ohio, Sanchia Weinchtein, a obtenu, à titre provisoire, la garde de la petite fille qu’elle a mise au monde il y a quatre ans. Le contrat de gestation pour autrui avait été signé en 2013. Thomas Mika, le père, avait fourni du sperme congelé et la conception avait été réalisée avec un ovocyte de la mère porteuse. L’enfant devait ensuite être adoptée par Thomas Mika et son épouse de l’époque, la mère porteuse abandonnant tous ses droits légaux.
Mais Thomas Mika a rapidement divorcée et l’adoption n’a jamais eu lieu. Sanchia Weinstein, embauchée comme nounou, s’est occupée de la fillette dès sa naissance et s’y est énormément attachée.
Les relations se sont compliquées quand le père s’est remarié. En septembre 2017, à la demande de la nouvelle épouse, Sanchia Weinstein est écartée. En juin suivant, elle porte plainte. Considérant l’intérêt supérieur de l’enfant, le juge Frank Janik, chargé des relations familiales dans le comté de Lorain, lui en accorde provisoirement la garde. En effet, la nouvelle épouse, qui s’occupait seule de la fillette depuis le départ de la nounou, conduisait régulièrement en état d’ébriété, malgré une suspension de permis, mettant en danger la sécurité de l’enfant.
Suite à cette décision du juge, le père a porté plainte contre Sanchia Weinstein, l’accusant de fraude et d’avoir violé le contrat initial de gestation pour autrui, dans lequel elle avait accepté de ne pas avoir de contact avec l’enfant.
The Chronicle Telegram, Scott Mahoney (21/12/2018)