Ralph Northam, pédiatre et gouverneur de Virginie, a défendu mercredi un projet de loi facilitant les avortements tardifs dans son état, dans les « cas où il y a un risque de graves malformations », ou quand « le fœtus pourrait ne pas être viable ». Il a expliqué que « dans ce cas-là, si une femme commence à accoucher, le nourrisson sera mis au monde, l’enfant sera gardé confortablement. Le nourrisson sera réanimé si la mère et la famille le désirent. Ensuite, une discussion aura lieu entre les médecins et la mère. ».
La riposte a été immédiate chez les Républicains, rejetant en masse sa plaidoirie pour « l’infanticide légal » et pour « retirer la vie des enfants APRES leur naissance ». « Les démocrates sont devenus le parti des avortements tardifs, des impôts élevés, des frontières ouvertes et du crime » a même tweeté le président Donald Trump.
Suite à ce tollé, Ben Sasse, un sénateur républicain a réclamé une procédure d’examen rapide d’un projet de loi destiné à protéger les « survivants nés vivants après un avortement ». Ce texte étant déjà signé par 39 sénateurs républicains, Ben Sasse espère obtenir un vote par consentement unanime dès lundi prochain. Les Républicains détiennent la majorité des sièges au Sénat, 53 sur 100.
Pour aller plus loin :
En Virginie occidentale, l’Etat met fin au financement des avortements
AFP (01/02/2019)