Jusqu’alors pour insérer un gène thérapeutique au niveau de l’ADN, la thérapie génique avait recours à des virus. Malencontreusement, le gène thérapeutique introduit pouvait également activer un gène voisin. Si celui-ci était de type oncogène (impliqué dans l’apparition d’une tumeur cancéreuse) , il risquait alors de déclencher un cancer. C’est ce qui s’est produit en octobre dernier dans le service du Pr Alain Fischer où un bébé bulle soigné par thérapie génique avait développé une forme rare de cancer du sang (cf revue de presse du 07/10/02)
Or une équipe américaine aurait développé un nouveau mode de thérapie génique basé sur l’emploi d’une protéine et non d’un virus, ce qui réduirait les risques de cancer inhérents à ce type de traitement. L’expérience n’a été tentée que sur des souris. Pour le Pr Alain Fischer, “la méthode semble intéressante, mais elle a des limites potentielles”.
Science et Vie 27/11/02