Le centre hospitalier universitaire Johns Hopkins a donné son feu vert pour procéder à une soixantaine de greffes expérimentales de pénis.
La première greffe sera réalisée sur un jeune soldat blessé en Afghanistan et aura lieu d’ici « un an, peut être avant », d’après la porte-parole de l’hôpital de Baltimore. Le nouveau pénis proviendra d’un donneur décédé. Les chirurgiens ont expliqué au New York Times qu’ils « espéraient pouvoir rétablir la fonction urinaire, restaurer les sensations et la capacité d’avoir des rapports sexuels quelques mois après l’opération ». Le Dr Andrew Lee, chef de service de chirurgie reconstructive à Johns Hopkins a déclaré « juger ‘réaliste’ pour ces hommes d’espérer pouvoir procréer » à la condition que leurs testicules n’aient pas été touchées.
Deux greffes de ce genre ont déjà eu lieu, une première en Chine en 2006 qui a échoué, et une seconde en Afrique du Sud en 2014 : les médecins avaient annoncé en juin 2015 que le jeune homme deviendrait papa à la fin de l’année.
Sciences et Avenir (08/12/2015)