Il s’agit d’une nouvelle prometteuse pour les patients atteints de la maladie de Parkinson. Une équipe française vient de tester chez des primates, une trithérapie génique permettant à des animaux parkinsoniens de récupérer 80% de leur motricité.
Ces résultats obtenus par l’équipe de Béchir Jaraya et Stéphane Palfi de l’hôpital Henri Mondor (Créteil) et chercheurs CEA/Inserm ont été publiés hier, dans la revue Science Translationnal Medicine.
L’étude a été menée sur 18 macaques parkinsoniens. Les chercheurs ont implanté dans leur cerveau, grâce à un virus de la famille du HIV, des gènes capables de produire de la dopamine. "Le principe ici n’est pas de remplacer le gène défectueux mais d’apporter les trois gènes nécessaires à la synthèse de dopamine", explique Béchir Jarraya.
"Après un délai de quatre à six semaines, les animaux traités ont eu une amélioration de 80% de leur motricité, mesurée objectivement", explique le Dr Jarraya. Par ailleurs aucun effet secondaire n’a été signalé contrairement au traitement actuel.
Des essais cliniques sont actuellement en cours à l’hôpital Henri Mondor chez six patients parkinsoniens.
Le Figaro (Sandrine Cabut) 15/10/09