Une étude parue dans la revue Nature Biotechnology fait état de nouveaux progrès dans la reprogrammation de cellules différenciées en cellules pluripotentes (cellules iPS). Une équipe du Harvard Stem Cell Institute a montré que l’on pouvait reprogrammer des cellules avec seulement deux gènes chez l’homme et non plus quatre, à condition d’ajouter une molécule chimique, l’acide valproïque. Or, les deux facteurs que l’on supprime sont ceux qui sont les plus gênants car ce sont des oncogènes, c’est à dire capables d’induire des cancers.
L’utilisation de l’acide valproïque permet aussi d’augmenter l’efficacité de la reprogrammation par un facteur 10 ou 20. Douglas A. Milton et ses collègues sont parvenus à augmenter encore la reprogrammation en introduisant plusieurs modifications dans le protocole originel (facteur d’amélioration de 200, voire 1000).
Lire en ligne l’étude parue dans Nature Biotechnology
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