Lundi, neuf ans après le dépôt d’une demande d’action collective contre les contraceptifs Yasmin et Yaz[1] au Québec, celle-ci a été autorisée et diffusée. Ces deux pilules sont accusées d’augmenter le risque de thrombose artérielle, de maladie thromboembolique veineuse, d’embolie pulmonaire ou encore d’une maladie de la vésicule biliaire. L’action vise la société Bayer qui les commercialise : l’entreprise n’a pas suffisamment informé sur les risques pour la santé des femmes. Les initiateurs de l’action collective réclame une indemnité financière pour les victimes (cf. Pilules de troisième génération: trente nouvelles plaintes pourraient être déposées contre des fabricants).
En 2013 « des documents de Santé Canada révélaient que Yasmin et Yaz pourraient être liés à la mort d’au moins 23 Canadiennes », dont l’une était âgée de 14 ans.
[1] A base de drospinérone.
TVA Nouvelles (8/07/2019) – Action collective autorisée contre les contraceptifs oraux Yasmin