Suite à une enquête du journal The Telegraph qui avait révélé que des médecins Britanniques donnaient leur accord à des avortements sélectifs selon le sexe, le Département de la Santé britannique publie de nouvelles directives censées clarifier la législation sur l’avortement (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 23/05/2014).
The Telegraph précise notamment que les médecins devront s’attacher à étudier au cas par cas les demandes formulées par les femmes enceintes. Bien qu’il n’y ait pas d’obligation légale pour au moins l’un des deux médecins certificateurs d’avoir vu la femme enceinte avant d’autoriser l’avortement, le Ministère estime qu’il serait bon de le faire, ou au mimnimum que l’un des médecins discute avec elle par téléphone ou par Skype.
Pour Josephine Quintavalle du mouvement Comment on Reproductive Ethics, qui désaprouve cette pratique: “une consultation par téléphone pour s’assurer de l’autorisation – probablement délivrée par un médecin pro-choix – ignore complètement ce qu’est l’avortement, ignore complètement la législation et ne serait sûrement pas tolérée dans toute autre branche de la médecine”.
Thetelegraph.co.uk (Rebecca Smith) 23/05/2014