Le Figaro consacre un article à un projet de l’association "La Cause des femmes" fondée par Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi. Ce projet nommé la "clause de l’Européenne la plus favorisée" veut "harmoniser les droits des femmes" dans l’Union européenne (UE) "en choisissant le meilleur des lois existantes" au sein des pays membres de L’UE. Cette clause pourrait être mise en place via une directive européenne émanant de la Commission européenne ou du Parlement et stipulant que "chaque état membre appliquera à ses citoyennes un bouquet législatif composé des lois les plus avancées et existant dans l’un des 27 pays" ou par un référendum d’initiative populaire initié par la signature d’un million d’habitants de l’UE.
Mais "il faut que la demande vienne de la population elle-même". "On est bien conscient que certains pays n’accepteront pas ce qui concerne l’avortement notamment. Dans ce cas, ils pourront accepter la clause, mais en refusant certaines des lois proposées", explique Violaine Lucas, membre de l’association. "On nous rétorque souvent que l’avortement ou la lutte contre les violences faites aux femmes ne sont pas des compétences communautaires, mais étatiques. Or, par exemple, l’interdiction de la peine de mort, qui n’est pas censée être une compétence communautaire, est un préalable à toute adhésion", conclue-t-elle…
Le Figaro.fr 27/11/08