C’est à la demande de la sécurité sociale des Yvelines et avec le concours des médecins du départements, que le Dr Patrick Rosenberg, du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital de Poissy-Saint Germain, développe depuis janvier 2001 une approche appelée « novatrice » du dépistage de la trisomie 21. Cet essai consiste à réaliser des dépistages échographiques et biochimiques « en un seul temps, entre 11 et 14 semaines d’aménorrhée ». Le caryotype fœtal est calculé à partir des données de l’échographie et des marqueurs sériques, de l’âge de la femme et du terme de la grossesse. Les résultas sont connus dans les 48 heures. L’assurance maladie participe à l’évaluation du protocole et assure le remboursement des opérations.
Rappelons que la trisomie 21 est la plus connue des anomalies chromosomiques. A ce sujet, des recherches sont menées pour vaincre les effets de la trisomie (cf. revue de presse du 29.11.01). Par ailleurs, comment ne pas s’inquiéter de ce dépistage systématique qui ne laissera aucune place à la personne trisomique 21 dans notre société, ni aucun espoir à la recherche ?
Le Quotidien du Médecin 05/12/01 – Gènéthique 05/12/01