Trisomie 21 et iPS : quand la science et l’éthique se rencontrent

Publié le 22 Juil, 2013

La découverte sur la trisomie 21 de l’équipe du professeur Jeanne Lawrence (Massachusetts) qui tend à neutraliser in vitro le troisième chromosome 21 (synthèse de presse Gènéthique du 18 juillet 2013), représente “un nouvel espoir dans la recherche sur la trisomie 21” s’est félicitée la Fondation Jérôme Lejeune le 19 juillet 2013 dans un communiqué de presse. Premier financeur en France de la recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence, la Fondation Lejeune s’est réjouie d’une telle recherche, bien qu’à un stade très fondamental, qui vient conforter plusieurs espoirs. D’une part, que le chromosome 21 peut être neutralisé, d’autre part que la recherche sur la trisomie 21 avance, enfin, que la science et l’éthique peuvent marcher ensemble.

 

La recherche de l’équipe du Massachusetts vient démontrer que le troisième chromosome 21 peut être neutralisé, en l’inactivant, pour l’instant de 20%. Cette neutralisation “avait déjà fait l’objet d’une publication dans Cell Stem Cell en décembre 2012 par l’équipe de David W.Russel” qui avait réussi, elle aussi, à neutraliser le troisième chromosome 21 en induisant son expulsion.

 

Grâce à ces découvertes, la Fondation Lejeune constate que “la recherche sur la trisomie 21 avance, car quand on cherche on trouve”. En effet, en six mois de temps deux équipes américaines ont révélé ce qui n’était pas envisageable il y a encore à peine deux ans : l’inactivation ou l’expulsion in vitro du troisième chromosome 21. La Fondation regrette donc que les responsables français ne perçoivent pas ces avancées, la laissant ainsi porter quasiment seule les recherches sur la trisomie 21. Elle se réjouit d’ailleurs que les travaux de l’équipe de Jeanne Lawrence s’appuient en premier lieu sur l’étude du professeur Mégarbané de l’Institut Jérôme Lejeune.

 

Enfin, La Fondation Jérôme Lejeune, qui a participé à faire connaître les cellules iPS du prix nobel Yamanaka en 2006, et qui a insisté sur leur potentiel alternatif aux cellules embryonnaires humaines lors du récent débat sur l’autorisation de la recherche sur l’embryon, se félicite que les cellules iPS, utilisées par ces deux dernières équipes, oeuvrent pour la trisomie 21. Elle constate “une fois de plus que l’éthique et la science marchent ensemble“.

lequotidiendumédecin.fr (Dr Irène Drogou) 22/07/2013 – newspress.fr 23/07/2013 – bionews.org (Lucy Freem) 22/07/2013

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