Le Ministre de la santé bulgare, Stoycho Katsarov, a reconnu jeudi que les suspicions de trafic d’organes dans les hôpitaux publics du pays étaient avérées, en particulier sous l’ancien gouvernement de Boyko Borissov.
Depuis deux ans, 14 transplantations rénales ont été réalisées dans le pays. Les documents indiquent que les donneurs vivants sont tous des « neveux » pauvres, originaires d’Ukraine et de Moldavie. Les receveurs sont des « oncles » riches de pays tels qu’Israël, le Japon ou Oman. La plupart ont utilisé une fausse identité. Le ministère a indiqué avoir « toutes les raisons de croire qu’ils ne sont pas des parents, comme l’exige la loi ». Un haut fonctionnaire bulgare semble aussi concerné, après avoir « réussi à se hisser en tête de la liste d’attente » pour une greffe de foie.
Des soupçons pesaient depuis longtemps sur le trafic d’organes en Bulgarie. C’est la « première fois que de telles pratiques sont confirmées par le gouvernement ».
Source : Euractiv, Krassen Nikolov (04/06/2021) – Photo : Pixabay\DR