Alors que le trafic d’organes est condamné au Pakistan depuis 2010, un réseau a été démantelé vendredi.
Les suspects recrutaient de jeunes donneurs « en leur promettant des emplois lucratifs, avant de leur retirer certains organes, essentiellement des reins ». Ils les revendaient ensuite pour une somme pouvant aller jusqu’à 3.600 euros.
« Les victimes étaient emmenées vers un laboratoire clandestin à Rawalpindi, près de la capitale Islamabad ». Ces établissements illicites n’étant équipés ni des moyens, ni du savoir-faire nécessaire à une transplantation, les patients risquaient de mourir de complications.
Le porte-parole de la police de la province du Pendjab, Rehan Anjum, pense que « la plupart des clients sont étrangers ».
Le réseau a été démantelé en remontant la piste d’un jeune homme, disparu quelques semaines avant, et laissé pour mort après le prélèvement d’un rein. Six personnes ont été arrêtées, elles risquent des peines de prison allant jusqu’à 10 ans. Les médecins n’ont en revanche pas été retrouvés.
Source : AFP (13/01/2023)