Le 27 septembre, le gouvernement thaïlandais a annoncé que l’avortement serait désormais autorisé jusqu’à vingt semaines de grossesse.
Cependant, les femmes enceintes de plus de douze semaines mais moins de vingt, devront « consulter des conseillers médicaux afin de disposer de toutes les informations avant de décider d’interrompre la grossesse ». Parmi elles, « des informations médicales de base sur l’avortement », de sorte qu’elles ne soient« pas persuadées ou poussées à prendre des décisions contre leur gré ».
Auparavant illégaux sauf en cas de viol ou de menace pour la vie de la mère, les avortements ont été autorisés jusqu’à douze semaines par une loi de février 2021. Mais l’avortement demeure un sujet sensible dans le pays à majorité bouddhiste, notamment suite à la découverte dans un temple, en 2010, d’environ deux milles fœtus avortés illégalement (cf. Thaïlande : avortements illégaux).
Alors que l’avortement pouvait être passible d’une amende pouvant atteindre plus de 260 dollars ou six mois de prison, voire les deux, il ne sera plus « considéré comme un crime ».
Sources : Le Figaro (27/09/2022) ; Toute la Thaïlande (28/09/2022)