L‘Office fédéral de la justice (OFJ) suisse a publié lundi 6 février un rapport dans lequel il ne juge pas nécessaire de légiférer sur les questions de fin de vie, à savoir sur les soins palliatifs, l’abstention des soins en fin de vie et le suicide assisté.
Il est admis que les équipes médicales, bien que la loi ne le spécifie pas, puissent arrêter des soins en fin de vie et prendre en charge des souffrances de l’agonie par des traitements qui peuvent accélérer la fin. Selon une étude publiée en 2005, 41% des décès en Suisse interviennent à la suite d’une décision médicale.
Sur le suicide assisté, le rapport préconise de surveiller le "tourisme de la mort" et d’appliquer les mesures actuelles.
Pour le groupe de travail de l’OFJ, ces pratiques se sont développées avec l’accompagnement de réflexions éthiques, ce qu’il juge suffisant.
Le Temps (Sylvie Arsever) 07/02/06