Dans son rapport sur les stérilisations forcées de plus de 200 000 personnes (cf. revue de presse du 25/07/02), le ministre péruvien de la Santé, Fernando Carbone, accuse l’ex-président Alberto Fujimori et plusieurs de ces ministres responsables de ces “violations des droits de l’homme” et demande pardon aux péruviens pour cette campagne d'”attentats à la vie“.
Alberto Fujimori a fui au Japon en 2000, poursuivi pour corruption. Il a toujours affirmé que le “programme de contraception chirurgicale volontaire” visait à combattre la pauvreté sans recourir à la contrainte.
Cette campagne de stérilisations s’adressait essentiellement aux populations indigènes pauvres et violait les lois nationales de protection du droit à la vie. L’ex-président pourrait pour ce motif être incriminé pour génocide.
La Croix 26/07/02 – Misna 25/07/02