Dans une note d’information publiée le 14 février, l’Agence nationale du médicament (ANSM) démontre que les stérilets hormonaux peuvent augmenter le risque de syndrome dépressif. Un lien établi par une étude publiée en décembre dans la revue Journal of the American Medical Association (JAMA), et menée par le groupement d’intérêt scientifique (GIS) EPI-PHARE, constitué de l’ANSM et de la Cnam.
Les résultats montrent que les femmes porteuses d’un dispositif intra-utérin (DIU) avec un dosage de 52 mg de lévonorgestrel, comme le Mirena et le Donasert (cf. Stérilet Mirena : des effets indésirables en hausse, une enquête européenne en cours), ont, dans les deux années suivant la pose, un risque plus élevé de 13% de prendre un antidépresseur comparativement à celles qui ont un DIU dosé à 19,5 mg de lévonorgestrel. Cette hormone progestative de synthèse épaissit la glaire cervicale entre le vagin et l’utérus, dans le but de bloquer le passage des spermatozoïdes.
En 2020, 300.000 Françaises étaient sous stérilet hormonal (cf. Contraception : les Françaises changent leurs pratiques).
Source : AFP (14/02/2023) – Photo : iStock