Au Royaume-Uni, Maire Lea-Wilson, maman d’un bébé porteur de trisomie 21 poursuit en justice le gouvernement qui autorise l’avortement de bébés malades après 24 semaines de grossesse en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles. Elle-même, désormais maman d’un petit garçon de 11 mois, a été encouragée par l’hôpital à avorter, supposant qu’elle voudrait avorter d’un enfant porteur de trisomie 21. Elle était alors enceinte de 34 semaines et a considéré que « c’était assez difficile de s’entendre poser cette question ».
L’avortement doit être approuvé par deux médecins qui l’un et l’autre considèrent qu’avoir ce bébé causerait de plus grands risques physiques et mentaux pour la mère qu’un avortement. Après 24 semaines, l’avortement est possible, entre autres, si l’enfant est porteur d’une « anomalie fœtale sévère », une terminologie qui inclut la trisomie 21.
Aujourd’hui comme hier, Maire Lea-Wilson ne peut pas imaginer la vie sans son fils et veut que les enfants non nés porteurs de trisomie 21 aient « des droits égaux ». Elle explique : « J’ai deux fils et je les aime et les estime de la même manière ». Elle considère anormal que « la loi ne les estime pas à égalité » et affirme vouloir « changer cela ».
Sky news, Ali Fortescue (25/05/2020)