Une étude de l’University College London, publiée dans la revue BMJ Medicine [1], révèle que le nombre de personnes se déclarant transgenres dans leurs dossiers médicaux a été multiplié par cinq entre 2000 et 2018 (cf. Transgenres : les chiffres du Royaume-Uni et de la Belgique).
Grâce à la base de données britannique, IQVIA Medical Research Data, les chercheurs ont analysé les données de sept millions de patients âgés de 10 à 99 ans, et répartis dans 649 cabinets de médecins généralistes.
L’augmentation la plus importante a été observée chez les jeunes de 16 à 29 ans (cf. « Les jeunes », faux héros et vraies proies de notre époque). En 2000, un jeune de 16-17 ans sur 4.300 se déclarait transgenre. En 2018, le taux était d’un jeune sur 600, soit sept fois plus qu’en 2000. Sur la même période, le nombre de personnes se déclarant transgenres, et âgées de 18 à 29 ans, est passé d’environ une personne sur 3.700 à une personne sur 800 (cf. « La transition de genre est devenue incontrôlable » : l’alerte d’une psychiatre « pionnière » dans ce domaine).
Dans les zones défavorisées le taux de personnes se déclarant transgenres était environ deux fois et demie plus élevé que dans les zones moins défavorisées.
Selon les chercheurs, les chiffres réels seraient encore plus importants car, dans l’étude, seuls les dossiers de patients qui se sont rendus chez un médecin généraliste ont été examinés (cf. Transition de genre : une étude documente la « contagion sociale »). Or, les patients peuvent désormais s’adresser directement à certaines cliniques (cf. Transition de genre chez les mineurs : le volte-face du NHS ; Royaume-Uni : fermeture du service d’identité de genre du Tavistock).
[1] Transgender identity in adolescents and adults recorded in UK primary care electronic patient records: a cohort study, BMJ Medicine (2023). DOI: 10.1136/bmjmed-2023-000499
Sources : Daily mail, Kate Pickles (28/11/2023) ; Medical Xpress (28/11/2023)
