En Croatie, alors qu’une nouvelle législation sur l’avortement est en cours d’élaboration, l’objection de conscience est au cœur du débat.
Bien que le ministre de la santé, le Dr Kujundžić, ait déclaré que « tout ce qui contrevient aux principes éthiques et moraux mérite d’être condamné », il a estimé que les hôpitaux devraient faire appel à d’autres médecins lorsqu’un collègue refuse de pratiquer un avortement pour des raisons de conscience.
De 1993 à 2017, le nombre d’avortements pratiqués en Croatie est passé de 25 000 à 2 416. Aujourd’hui, environ 60% des gynécologues refusent de pratiquer des avortements.
Bioedge, Michael Cook (31/03/2019)