L’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe va examiner et voter cette semaine deux résolutions : l’une vise à promouvoir les droits des lesbiennes, gay, bisexuels et transsexuels, "notamment au mariage, à l’adoption ou à l’insémination artificielle", et l’autre "à encourager une politique de réduction démographique" notamment au moyen de l’avortement. Celle-ci s’intitule "Quinze ans après le Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement", c’est-à-dire la Conférence du Caire. Ces deux rapports parlementaires seront débattus et votés respectivement mercredi 27 et vendredi 29 janvier 2010 à Strasbourg.
Au sujet de la deuxième résolution, Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour la Justice et les Droits de l’Homme (European Center for Law and Justice, ECLJ), constate que promouvoir l’avortement, "comme moyen de contrôle démographique et de planning familial" constitue une violation "des valeurs fondamentales sur lesquelles est construit le Conseil de l’Europe. Cette promotion va à l’encontre de la protection de la vie humaine et de la dignité, ainsi que du respect de la souveraineté nationale". Il précise que la résolution "se fonde sur une idéologie néo-malthusianiste en ce qu'[elle] insiste sur la nécessité particulière de limiter les naissances dans les pays pauvres". Le Programme d’action de la Conférence du Caire n’a pourtant "pas créé de ‘droit’ à l’avortement et a laissé aux Etats le soin de décider du degré de protection dont bénéficie l’enfant à naître dans leur pays".
Zenit.org 24/01/10