Des chercheurs américains de l’université de Californie[1] ont mis au point un prototype de rein artificiel. Autonome, il se compose d’un hémofiltre et d’un bioréacteur, pour assurer les fonctions de cet organe complexe. Une fois relié aux artères principales du patient ainsi qu’à sa vessie, le rein artificiel ne nécessite pas d’alimentation électrique ni de traitement complémentaire. Début septembre, un premier prototype a été implanté sur un modèle préclinique, afin de le tester sur le long terme.
Le rein artificiel remplacerait la dialyse, contraignante, mais aussi les greffes de rein, qui impliquent la prise d’immunosuppresseurs à vie.
[1] UCSF ; équipe du Kidney Project
Source : Pourquoi docteur, Jean-Guillaume Bayard (17/09/2021)