Le 2 mai, les équipes de l’APHP ont prélevé un greffon rénal dans le cadre du protocole Maastricht III [1] (cf. Greffes d’organes en France : les prélèvements Maastricht 3 en hausse). Le greffon qui avait été initialement transplanté à ce donneur il y a « plus de 10 ans », a été re-transplanté « le soir même » sur un patient de l’hôpital Saint-Louis. Une « première nationale », selon l’APHP (cf. « Ton corps aussi est recyclable ! »).
Le donneur, ancien insuffisant rénal, avait été hospitalisé en réanimation à l’hôpital Lariboisière après « un accident vasculaire massif ». Suite à « une décision collégiale », il avait fait l’objet d’un arrêt de traitement.
La transplantation rénale est la greffe la plus pratiquée en France. Chaque année environ 3 500 transplantations rénales sont pratiquées. Dans 10% à 12% des cas, le prélèvement est effectué sur un donneur vivant.
[1] Prélèvement sur des patients décédés suite à une « limitation ou un arrêt des traitements » : l’arrêt cardiaque du patient est provoqué par l’arrêt des traitements.
Sources : APHP, CP (25/05/2022) ; Pourquoi Docteur, Margot Montpezat (26/05/2022)