C’est une première au Québec depuis l’adoption de la loi 52 autorisant l’aide médicale à mourir (cf. Gènéthique des 10 juin 2015 et 02 septembre 2015) : un centre de soins palliatifs, la maison Aube Lumière de Sherbrooke autorisera « l’aide médicale à mourir à compter du 1er février 2016 ».
« L’aide médicale à mourir sera disponible à titre de mesure exceptionnelle. Le patient devra être dans une souffrance telle que le protocole de soin ne suffit plus à la soulager », il s’agira donc d’une mesure de dernier recours a expliqué Elisabeth Brière, la présidente du conseil d’administration de la Maison Aube Lumière.
La directrice générale de la Maison, Marie Bécotte a expliqué que « c’est le patient qui devra la demander » et non la Maison qui l’offrira. Pour que le patient puisse accéder à l’aide médicale à mourir, « deux médecins devront [au préalable] avoir évalué l’aptitude du patient avec une grille de critères avant que celui-ci ne reçoive l’injection létale ».
Elisabeth Brière précise « qu’il faut que ce soit un choix personnel qui vienne du patient et c’est pour cela que l’on demande qu’il soit apte tout au cours du processus ».
L’aide médicale à mourir sera mise en œuvre à partir du 1er février 2016. Le temps nécessaire au centre pour former le personnel et les bénévoles, et mettre en place les protocoles inhérents à l’aide médicale à mourir.
Journal de Montréal (03/11/2015) – Radio Canada International (03/11/2015)