Le jury de l’Institut Karolinska de Stockholm a décerné hier le prix Nobel de Médecine aux britanniques Sydney Brenner et John Suston ainsi qu’à l’américain Robert Horvitz. Ces chercheurs ont été félicités pour leurs “découvertes majeures sur la régulation génétique de l’organogenèse et la mort cellulaire programmée“.
Ils ont travaillé sur un ver transparent long d’un millimètre, le nématode caenorhabditis elegans. Le Pr. Moshé Yaniv de l’Institut Pasteur explique que “la somme des travaux des trois Nobels a permis de comprendre les mécanismes de l’apoptose – la mort programmée des cellules – et a ainsi contribué à la réinterprétation actuelle de la survenue de nombreuses maladies comme le cancer, le sida ou les maladies neurodégénératives“.
Le Figaro (Catherine Petitnicolas) 08/10/02 – Libération (Corinne Bensimon) 08/10/02 – Sciencesetavenir.com 07/10/02 – Edicom 08/10/02 – Le Quotidien du Médecin (Dr Isabelle Catala) 09/10/02 – Le Monde (Paul Benkimoun) 09/10/02