Alors que la mission parlementaire sur la fin de vie s’apprête à rendre ses conclusions d’ici 15 jours (Cf. Synthèse Gènéthique du 17 novembre 2014), l’association d’étudiants en médecine, Soigner dans la Dignité, rencontre aujourd’hui une cinquantaine de parlementaires de l‘Entente parlementaire pour la famille pour leur présenter ses préoccupations en matière de fin de vie. Elle publie également une tribune sans la Revue du praticien.
« Soigner n’est pas tuer ». Ces « médecins de demain » souhaitent faire connaitre leur avis : « Nous ne voulons pas d’une légalisation de l’euthanasie ou de l’assistance au suicide ». « Nous voulons être la main qui soigne, pas la main qui tue ! »
L’association, qui a été sollicitée par la mission parlementaire, a consulté les membres de cette mission via un questionnaire. L’ensemble des constats et propositions qui découlent de cette consultation leur a été transmis :
- 1er constat : la dévalorisation de la vie humaine qui touche l’ensemble de la société.
- 2e constat : la relativisation de la dignité humaine, valeur pourtant « inaliénable ».
- 3e constat : les étudiants en médecine se sentent mal préparés à affronter la fin de vie et la mort.
L’Association demande donc une meilleure formation, dans le cadre du cursus universitaire, en particulier une « formation théorique à l’accompagnement des malades et la prise en charge de la douleur ». Elle souhaite que cette formation comprenne un module éthique, afin d’inciter à la réflexion.
Persuadée que la loi actuelle répond aux problèmes de la fin de vie, l’association demande à ce qu’elle soit mieux connue. Pour cela, la formation de futurs médecins est une piste solide.
La Revue du praticien (Soigner dans la Dignité) 19/11/2014