Dans le journal Libération, des personnes handicapées s’insurgent contre le « voyeurisme et la compassion » exposés par le Téléthon. (cf revue de presse du 05/12/03)
Un handicapé précise : « Je voudrais dire mon indignation sur le fait de mettre un compteur et une caisse enregistreuse sur la tête des handicapés pour faire grimper le compteur ».
Les chercheurs du CNRS disent que l’État se débarrasse à bon compte de son devoir de financement de la recherche publique. Florence qui souffre d’une maladie génétique, est contre ce financement.
Elle dénonce « la quête fondée sur la pitié … Je souffre bien plus des discriminations, que de la maladie». Elisabeth Auerbacher, avocate, atteinte d’une maladie génétique est choquée par le Téléthon qui « fait croire aux gens qu’on va les guérir, dans la grande majorité, il n’ y a pas de retombées directes sur l’amélioration du quotidien des malades ».
Enfin pour la psychanalyste Maudy Piot, le Téléthon « est le moyen extraordinaire qu’on a trouvé pour déculpabiliser les gens. »
Libération (Didier Arnaud) 06/12/03