Le nombre de femmes ayant demandé une PMA sans père a augmenté de 35%. Les chiffres les plus récents montrent que 1 272 femmes ont été admises pour un traitement de fertilité sans partenaire en 2016, contre 942 en 2014[1].
Une génération de femmes décide d’avoir un bébé « par elle-même » en ayant recours à la FIV. Les experts expliquent que ces femmes, ne trouvant pas l’âme sœur, utilisent le sperme de donneurs. De même, un nombre croissant de femmes choisissent de congeler leurs ovules, simplement parce qu’elles n’ont pas de partenaire. Les femmes âgées de 40 à 42 ans représentent près d’une personne sur cinq parmi celles qui choisissent de recourir à une FIV avec donneur.
Normalement, la PMA est proposée en cas d’infertilité : les couples doivent avoir essayé d’avoir un bébé en ayant des relations sexuelles non protégées pendant deux ans avant de se qualifier pour la FIV. Ceux pour qui cela n’est pas possible – comme une femme célibataire – sont tenus d’avoir 12 cycles d’insémination artificielle avant d’être admissibles au traitement de fertilité.
Ces femmes achètent le sperme du donneur, financent chaque cycle d’insémination pour une facture qui peut dépasser les 10 000 £. Compte tenu du coût que représente la procédure pour une femme célibataire, elle est plus susceptible d’être tentée par le partage des ovocytes pour réduire ses frais en en donnant une partie à un autre couple.
[1] Source : Autorité de Fertilité et d”Embryologie.
Daily Mail (15/3/2018)