Mercredi, le ministère de la santé japonais a annoncé que l’assurance maladie ne couvrirait pas « le diagnostic préimplantatoire des anomalies chromosomiques » des embryons fabriqués par fécondation in vitro (cf. Japon : le DPI élargi).
A compter du mois d’avril, l’assurance maladie prendra en charge les parcours de procréation médicalement assistée pour les femmes âgées de moins de 43 ans au début du traitement. Toutefois, suite aux critiques émises, qui rappellent que le diagnostic préimplantatoire est un processus de sélection, et « des questions éthiques en jeu », le ministère a décidé de ne pas inclure ce test parmi les éléments pris en charge.
Au Japon, actuellement, la plupart des méthodes de traitement de la fertilité ne sont pas couvertes par le programme public d’assurance maladie. L’ancien Premier ministre, Yoshihide Suga, en a proposé la prise en charge « dans le cadre des mesures visant à lutter contre la baisse de la natalité dans le pays ».
Source : The Japan Times, Jiji (26/01/2022)