Une étude de l’University College London [1], publiée dans la revue Human Reproduction, révèle que 20% des femmes sont susceptibles de tomber enceinte naturellement après avoir eu un enfant par FIV, souvent dans un délai de 3 ans. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé les données de 11 études portant sur plus de 5.000 femmes du monde entier entre 1980 et 2021. Ils ont constaté qu’« au moins une femme sur cinq » concevait naturellement après avoir eu un enfant après « un traitement de fertilité tel que la FIV », le plus souvent dans les trois ans qui suivaient.
Ce pourcentage montre que « toutes les femmes qui recherchent et subissent un traitement de fertilité ne sont pas absolument ou définitivement infertiles ». L’infertilité, qui concerne un couple sur sept, se définit par « l’impossibilité d’obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés ».
Aujourd’hui, la FIV est utilisée pour « un large éventail de causes d’infertilité », mais aussi pour d’autres raisons. Cela inclut notamment les femmes seules ayant recours à un donneur de sperme, celles qui ont des relations homosexuelles, les mères porteuses, mais aussi pour dépister des maladies génétiques rares (cf. DPI : choisir un enfant conforme ?).
Depuis 1978, plus de 10 millions de bébés sont nés par FIV.
[1] How common is natural conception in women who have a livebirth via assisted reproductive technology? Systematic review and meta-analysis, Human Reproduction (2023). DOI: 10.1093/humanrep/dead121
Sources : News Medical, Lily Ramsey (20/06/2023) ; Medical Xpress, UCL (20/06/2023)