Des chercheurs des National Institutes of Health [1]ont montré que les enfants conçus par PMA (insémination artificielle ou fécondation in vitro), ou dont la mère a subi une stimulation ovarienne, sont plus susceptibles de souffrir d’asthme ou d’allergies. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Human Reproduction [2].
L’étude a porté sur approximativement 5 000 mères et 6 000 enfants nés entre 2008 et 2010. Les enfants conçus après un traitement « étaient plus susceptibles de présenter une respiration sifflante persistante à l’âge de 3 ans, une indication potentielle d’asthme ». A l’âge de 7 à 9 ans, ils étaient « 30% plus susceptibles de souffrir d’asthme, 77% plus susceptibles de souffrir d’eczéma et 45% plus susceptibles de s’être vus prescrire un médicament contre les allergies ».
Les auteurs de l’étude souhaitent que de nouvelles recherches soient effectuées afin de déterminer « comment le traitement de l’infertilité ou une fertilité parentale plus faible peut influencer le développement de l’asthme et des allergies chez les enfants ».
[1] Les scientifiques travaillent au sein du Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development ou du National Institute of Environmental Health Sciences
[2] Polinski KJ et al. Infertility treatment associated with childhood asthma and atopy. Human Reproduction. 2022. https://doi.org/10.1093/humrep/deac070
Source : NIH (21/04/2022) – Photo : sweetlouise de Pixabay