Ce vendredi, l’Agence européenne du médicament (EMA) basée à Londres a, dans un communiqué, déclaré qu’ "il n’y avait actuellement aucune nouvelle preuve suggérant un changement dans le profil de sécurité connu des pilules combinées [oestroprogestatives] commercialisées actuellement", qu’ "Il n’y a de ce fait aucune raison que les femmes arrêtent leur contraception", tout en rappelant "un risque très rare de thrombose et que ce risque varie selon les types de pilule combinées". Enfin, elle précise que "tous ces contraceptifs sont surveillés ‘de manière constante et régulière’ et qu’à l’heure actuelle, [elle] n’a reçu aucune nouvelle preuve d’un Etat membre (de l’Union européenne) sur des thrombo-embolies veineuses liées à la prise de contraceptifs".
Au même moment, lors d’une conférence de presse, "la ministre de la Santé Marisol Touraine a demandé […] à l’UE [Union européenne] de limiter l’utilisation des pilules de 3ème et 4ème génération et à annoncé la mise en place d’un ‘dispositif’ en France pour limiter leur prescription". Enfin, selon le quotidien Le Parisien, elle "pourrait demander à Bruxelles de revoir l’autorisation de mise sur le marché (AMM) des quelques 40 pilules controversées".
AFP 11/01/13