Lundi 26 octobre, l’avocat de Marion Larat, « jeune femme lourdement handicapée après un AVC qu’elle impute à la prise d’une pilule de 3e génération produite par Bayer », a annoncé qu’une décision de justice infirmait le non-lieu prononcé en 2018. En conséquence, son dossier sera instruit au pénal, et la jeune femme devrait être auditionnée « d’ici la fin de l’année ». « Il a été estimé à tort que le lien de causalité entre la prise de la pilule Méliane et l’AVC n’avait pas été établi de façon certaine », juge la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris. Au plan civil, un jugement datant de septembre du tribunal judiciaire de Bordeaux lui octroie 4,5 millions d’euros d’indemnités qui seront versées par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam).
Source : AFP (27/10/2020) – Photo : iStock