Aux Pays-Bas, le gouvernement publie son rapport pour 2018 : 31 002 avortements ont été recensés, soit 479 de plus qu’en 2016. Le nombre d’avortements chez des femmes venant d’un pays voisin est en diminution, ainsi que le nombre d’avortements chez les adolescentes.
Dans le même temps, les naissances diminuent. Le taux d’avortement pour 1000 naissances a donc augmenté, une constante depuis 1990. Pour 2018, les chiffres s’établissent à 1 avortement pour 7 naissances.
L’IVG est légalement possible aux Pays-Bas jusqu’à la 23ème semaine de grossesse. Si plus de la moitié des avortements sont pratiqués au premier trimestre de la grossesse, le nombre d’avortements juste avant le délai légal est en augmentation.
La loi néerlandaise impose un délai de réflexion de 6 jours entre la demande et l’avortement (sauf si l’avortement est pratiqué dans les 16 premiers jours de grossesse). Dans 45% des cas, cette réflexion s’étend sur plus de 10 jours.
Par ailleurs, 2,1% des avortements entrainent des complications médicales. Parmi les plus fréquentes figurent les pertes de sang, les complications liées à un avortement incomplet et les complications liées à l’expulsion du placenta.
Ce rapport descriptif ne fait état ni de recommandation, ni de prévention.
Institut Européen de Bioéthique (02/04/2020)