Une étude américaine montre la pénurie de greffons rénaux. En 2003, sur 54 231 personnes en attente d’une transplantation rénale aux Etats-Unis, seules 12 221 ont reçu une allogreffe, dont 5 754 provenant d’un cadavre. Chaque année, le nombre de patients en attente d’une greffe augmente de 10% alors que le nombre de greffons ne croît que de 4%.
Beaucoup de greffons sont aujourd’hui écartés notamment en raison de leur qualité, de leur taille ou de l’âge du donneur. On accepte donc de plus en plus souvent des greffons provenant de donneurs de plus de 55 ans ou de personnes ayant des antécédents d’hypertension artérielle ou de diabète.
Des experts internationaux ont donc étudié le devenir d’un rein provenant d’un donneur de plus de 60 ans et ont conclu que "la survie à long terme des greffons simples ou doubles provenant de donneurs de plus de 60 ans est excellente si les reins sont évalués histologiquement avant la transplantation. Cette approche pourrait aider à accroître le pool de donneurs d’organes pour la transplantation rénale" ont-ils conclu.
Le Quotidien du Médecin (Dr Emmanuel de Viel) 01/02/06