Dans son rapport d’activité 2021, le Conseil national de l’Ordre des médecins fait état d’une forte hausse d’activité de sa section « éthique et déontologie ». Questions en lien avec le secret professionnel, l’information et la communication professionnelle du médecin mais aussi droits des patients, problématiques sociétales : la section a reçu 4859 courriers en 2021, dont 3165 concernaient des plaintes.
Le suivi des projets de lois et décrets fait aussi partie des missions de la section ; en 2021, IVG et clause de conscience ont été les sujets phares. « La clause de conscience, que nous défendons, a été maintenue, mais nous n’avons pas été entendus sur l’allongement des délais d’IVG », regrette l’ordre (cf. Avortement : Les députés adoptent définitivement la PPL Gaillot). La fin de vie a aussi été à l’ordre du jour avec la proposition de loi Falorni (cf. La PPL Falorni tombe en désuétude – le spectacle exagéré des promoteurs de l’euthanasie). Pour l’ordre, il s’agissait de défendre la loi Claeys Leonetti qui a rendu possible la sédation profonde et continue jusqu’au décès (cf. La sédation, une aide pour accompagner fin de vie ou un instrument pour y mettre un terme ?).
Enfin le code de déontologie, en cours de mise à jour pour prendre en compte l’utilisation du numérique en santé, a occupé une partie de la section.
Source : Hospimedia, Clémence Nayrac (11/05/2022)