La culture d’un pois génétiquement modifié a dû être abandonnée en Australie. Les chercheurs ont en effet constaté que cet OGM entraînait des maladies pulmonaires chez les souris qui en consommaient.
Le gène modifié visait à lutter contre un insecte ravageur qui peut décimer les récoltes à hauteur de 30%.
La manipulation a consisté à transférer dans le pois, un gène d’un haricot fabricant une protéine insecticide. Une analyse du risque fut conduite sur l’alimentation de souris. Les chercheurs ont alors constaté que si la protéine naturelle ne présente aucun risque pour l’animal ou pour l’homme, il n’en n’est pas de même de la protéine modifiée. Les souris ainsi nourries présentaient une inflammation des poumons et une augmentation d’anticorps dans le sérum sanguin. En revanche, les souris nourries avec la protéine naturelle du haricot n’ont montré aucune réaction immunitaire.
– Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 05/12/05