Le programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) a annoncé l’entrée en vigueur à partir du 11 septembre 2003 du protocole de Carthagène sur la biosécurité selon lequel un Etat pourra refuser une cargaison de céréales ou d’autres produits génétiquement modifiés. Ce protocole prévoit une procédure «d’accord préalable en connaissance de cause» qui oblige les exportateurs à fournir une liste détaillée de la composition des produits agroalimentaires, permettant à l’importateur d’accepter ou de refuser la livraison.
Pour que ce protocole soit applicable, il devait être ratifié par 50 Etats membres des Nations Unies. Pour y parvenir, plus de 3 années de négociations ont été nécessaires. L’Union européenne l’a ratifié en juin 2002 et la France en septembre 2002. Les Etats-Unis, grand producteur d’OGM, ont largement combattu ce texte contre l’Europe et l’Afrique qui, partisans d’une grande transparence sur le commerce, le soutenait. C’est la récente ratification de l’Etat de Palau dans le Pacifique qui a permis l’adoption du protocole.
Sciencesetavenir.com 16/06/03