Le 26 octobre dernier, la loi condamnant de quatre à huit ans de prison les médecins pratiquant une interruption médicale de grossesse et les femmes concernées a été adoptée (cf. revue de presse du 30/10/06). Lors du vote en faveur de l’interdiction de toute forme d’avortement, les voies des députés sandinistes de gauche se sont jointes à celles du parti conservateur.
L‘ambassadeur de France, Jean-Pierre Lafosse, ainsi que d’autres de ses homologues européens, avait demandé le report de ce vote après les élections. Le député Wilfredo Navarro du parti libéral n’a pas hésité à dénoncer ces politiques étrangers de "diplomates criminels représentant des pays libertins".
Le Monde (Jean-Michel Caroit) 03/11/06