Mise en garde dans le cadre des IVG médicamenteuse

Publié le 20 Oct, 2005

L’Afssaps  (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) vient d’adresser à tous les prescripteurs de produits utilisés dans le cadre des avortements médicamenteux, un rappel des conditions pour leur prescription et leur utilisation. Ce rappel intervient après le décès par septicémie de 4 personnes aux Etats-Unis, les ayant utilisés.

 

Les 2 produits concernés sont le mifépristone qui a obtenu en France une autorisation de mise sur le marché en 1988 et le misoprostol.

 

Même si en France aucun cas de complication n’a été rapporté, l’Afssaps rappelle que l’IVG médicamenteuse doit avoir lieu au plus tard au 49ème jour d’aménorrhée et que le respect des indications doit être strict  : “La prescription de tout médicament doit obéir aux règles du bon usage incluant le respect strict des indications, contre-indications, mises en garde et précautions d’emploi, telles qu’elles sont définies dans l’AMM. De même, tout effet indésirable grave ou inattendu doit être signalé au centre régional de pharmacovigilance” conclut l’agence.

 

Consulter la lettre de l’Afssaps sur les “Conditions d’utilisation de la mifépristone et du misoprostol au cours de l’IVG médicamenteuse”

Le Quotidien du médecin 20/10/05

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté
/ IVG-IMG

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté

Selon le tribunal fédéral, le père d'un fœtus avorté n’est pas titulaire « du bien juridiquement protégé qui est la vie ...
blood-1813410_1920
/ Génome

Hémophilie A : des résultats positifs de la thérapie génique Pfizer en phase III

Mercredi, l’entreprise Pfizer a annoncé que sa thérapie génique l’hémophilie A, a été « couronnée de succès » lors d'un ...
Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »
/ Genre

Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

La WPATH a recommandé la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’hormones du sexe opposé, sans attendre les conclusions ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres