Après la modification de la loi Veil avec la suppression de la notion de “détresse” (Synthèse Gènéthique du 22 janvier 2014), le Cardinal archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, a fait connaître son inquiétude. Il analyse les évènements comme un “refus de la génération suivante” et craint une “dérive eugéniste”, notamment à l’égard des filles. Rappelant que la sélection selon le sexe est déjà une réalité en Grande-Bretagne et en Inde, il avertit par ces mots “la France n’est pas au-dessus de ses voisins”.
Répondant aux micros de RTL, il demande que l’on fasse “attention aux personnes en état de détresse” et déclare : “ce qui est fondamental, c’est qu’une vie, lorsqu’elle est là, on la respecte”.
Barbara Romagnan, la député (PS) à l’origine de la suppression de la notion de “détresse” dans la loi, reconnaît qu’ “à partir du moment où la médecine peut maitriser telle ou telle chose, c’est vrai que le fait de connaître l’état de santé d’un fœtus pourrait y participer [aux avortement eugénistes]. Mais je ne pense pas que la solution soit de supprimer l’IVG“.
Le Monde 24/01/2014 – RTL 24/01/2014 – Radio Vatican 24/01/2014