Une mère de 26 ans a avoué, samedi, le meurtre de son fils de 3 ans. Elle aurait expliqué son geste comme un acte de désespoir après avoir appris que son fils unique, handicapé de naissance, ne marcherait jamais normalement. Divorcée, avec "des antécédents psychiatriques", elle n’avait la garde de l’enfant que certains week-end.
Par ailleurs, Le Figaro du jour consacre un article au nombre de plus en plus importants d’enfants handicapés proposés à l’adoption. Si auparavant, les enfants atteints de maladies génétiques, retards mentaux, malformations cardiaques, trisomie, autisme etc… semblaient impensables à proposer à l’adoption, aujourd’hui ils sont au cœur des dossiers. Cette augmentation est principalement due à la "pénurie" d’enfants adoptables en France et dans le monde. Pour le Dr Geneviève André-Trevennec, pédiatre de la mission adoption de Médecins du monde, "ce choix ne doit pas se faire par défaut. Cela requiert des capacités supérieures et une grande solidité familiale, sans cela la greffe ne prend pas". Certains pays comme la Lettonie "ne proposent quasiment plus que cela", explique le Quai d’Orsay. Ces adoptions sont souvent consentantes mais aussi parfois subies lorsque les orphelinats ou les organisations passent le handicap sous silence.
Le Figaro (Delphine de Mallevoüe) 27/10/08 – Libération 27/10/08 – Le nouvel Obs.com 26/10/08