Né sans main droite, Maximilien, 6 ans, s’apprête à recevoir ce lundi 17 août une prothèse de main imprimée en 3D. Une première en France.
« Ce n’est absolument pas médical. Il ne va pas subir de greffe, ni d’opération », a précisé Virginie Contegal, la mère de Maxime. « Depuis que Maxence est né, on a fait le choix de ne pas l’appareiller avec une prothèse médicalisée. Là, il va avoir une main colorée aux couleurs de son choix qu’il pourra enlever à sa guise » explique-t-elle.
La technologie d’impression 3D rend ce type de prothèse accessible pour une somme allant de 50 à 200 euros. Elle permet également de remplacer facilement la prothèse dans les cas où celle ci serait abimée, cassée ou perdue.
Pour obtenir cette prothèse, les parents de Maxence sont passés par l’association américaine e-NABLE (Enabling the future) qui met en commun des plans de prothèses de mains que les particuliers peuvent personnaliser derrière leurs écrans. « Depuis 2013, nous avons livré environ 2000 mains dans 37 pays, surtout pour des enfants, mais aussi pour des adultes amputés dans des pays en développement », déclare Jon Schull, créateur de l’association.
La parisienne (Emilie Torgemen et Hélène Terzian) 17/08/2015 ; Libération 17/08/2015