Une équipe de chercheurs français de l’Inserm vient de mettre en évidence l’importance de l’âge du père dans les fausses couches des futures mères. Ces fausses couches surviennent généralement avant la 20ème semaine de grossesse et près de la moitié sont dues à des anomalies chromosomiques de l’embryon. Les auteurs de cette étude parue dans l’American Journal of Epidemiology daté du 1er mai se sont appuyés sur une base de données réalisée dans les années 90 auprès de 5 000 femmes californiennes. D’après cette étude, il ressort que lorsque l’homme a plus de 35 ans, le risque de fausse-couche spontanée augmente de 30% quel que soit l’âge de la femme. Ce risque augmente progressivement avec les tranches d’âge.
Comme les ovules, les spermatozoïdes de l’homme « mûr » sont davantage porteurs de mutations. Si ces anomalies sont portées par le spermatozoïde qui féconde l’ovule, elles peuvent se retrouver chez l’embryon et provoquer une fausse couche spontanée.
Libération (Julie Lasterade) 21/04/05 – Le Nouvel Observateur (Cécile Dumas) 20/04/05 – Le Figaro (Catherine Petitnicolas) 22/04/05 – Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 22/04/05