D’après un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le projet pilote visant à introduire, au Maroc, le contraceptif injectable auto-administré a été achevé. Une nouvelle méthode qui « s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de planification familiale » selon le Dr Hafida Yartaoui, responsable de la programmation et des activités de planification familiale au ministère.
Lancé en novembre 2021 dans sept villes marocaines dont Rabat et Marrakech, le projet est à l’origine d’un partenariat entre l’OMS, l’organisation panafricaine de lutte contre le sida (OPALS), la Division de la planification familiale du Ministère de la santé et de la protection sociale et l’UNFPA [1] (cf. La Contraception : un objectif de développement durable ?).
Alors que la contraception injectable devait être administrée par un agent de santé dans un établissement de santé, elle pourra désormais être auto-administrée à domicile ou dans un autre cadre non médical. Elle agit pendant 12 semaines.
Selon les chiffres de l’OMS, 71% des femmes mariées marocaines utilisent une forme de contraception et 61% une « méthode moderne » comme la pilule contraceptive (cf. Les contraceptifs hormonaux augmentent le risque de cancer du sein).
[1] NDLR : L’UNFPA est le Fonds des Nations Unies pour la population.
Source : Le Matin (07/04/2023)