Marisol Touraine officialise la création de l’Agence nationale de santé publique

Publié le 3 Mai, 2016

Annoncée en conseil des ministres mi-avril, l’Agence Nationale de Santé Publique (ANSP) a vu le jour le 1er mai. Cette agence, baptisée Santé Publique France, reprend les missions de l’Institut de veille sanitaire (InVS), de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et de l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). Elle sera en charge de la mise en œuvre des programmes de santé publique et de leur suivi. L’ANSP « exerce en outre une fonction d’expertise et d’appui à la promotion de la santé, de prévention et d’éducation pour la santé, et mène des campagnes nationales de communication et des dispositifs de prévention ».

 

Etablissement public administratif sous la tutelle du ministre chargé de la Santé, l’ANSP « comptera plus de 600 agents ». Son conseil d’administration associe « des représentants de la société civile, des professionnels de santé et des usagers du système de santé », élus pour quatre ans. L’ANSP comprend également un conseil scientifique, un comité d’orientation et de dialogue, et un comité d’éthique et de déontologie. Ce dernier est composé de sept membres, nommés pour quatre ans, et chargés d’ « assurer une veille permanent sur les meilleures pratiques dans le domaine de la prévention des conflits d’intérêts ou de formuler un avis sur toute question éthique posée par la mise en place de programmes et d’activités scientifiques de l’agence ».

 

Marisol Touraine s’est félicitée de la création de cette nouvelle agence. C’est selon elle « l’opportunité de créer un centre de référence et d’excellence, fondé sur une expertise et une parole scientifique incontestables, à l’image des Centers for disease control and prevention, du Public Health England ou encore de l’Institut nationle de santé publique du Québec ».

Hospimedia, Pia Hemery (29/04/2016)

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