Marche pour la vie : “Quel candidat me laissera vivre ?

Publié le 23 Jan, 2012

Le 22 janvier 2012 à Paris, 6 850 personnes, 30 000 selon les organisateurs, ont participé à la 8ème "Marche pour la vie", portée par un collectif d’associations d’aide aux mères en détresse et de protection de la vie humaine de sa conception à sa fin naturelle (Cf. Synthèse de presse du 19/01/12).
A 100 jours des élections, l’objectif était d’interpeller les candidats aux présidentielles, pour "mettre fin aux atteintes gouvernementales à la vie humaine". Les organisateurs ont voulu susciter "un réveil des consciences", appelant à "restaurer une maternité et une paternité libres et responsables". Paul Ginoux Defermon, porte-parole de la marche a déclaré : "Pour qu’il n’y ait aucune femme qui soit contrainte d’avorter contre son gré, il faut des aides matérielles et morales importantes, ça devrait être une priorité nationale". Sur les affiches, on pouvait voir la photo fœtus avec l’interrogation suivante : "Quel candidat me laissera vivre ?", réclamant une politique familiale au service de la vie. 37 ans après la loi Veil de 1975, plus de 220 000 avortements sont effectués chaque année en France, soit "1 enfant sur 5 qui est ainsi supprimé dans le sein de sa mère".

Au terme de la marche, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, a pris la parole. Revenant sur la loi de bioéthique de 2011, il a dénoncé une situation préoccupante, "Contrairement à ce qu’on a entendu, la loi de bioéthique de juin 2011 accentue les atteintes à la vie". Jean-Marie Le Méné estime que l’obligation légale des médecins de délivrer une information sur le dépistage de la trisomie 21, à l’issue duquel 96% des fœtus malades dépistés sont avortés, consiste en un "eugénisme de droit". La loi de bioéthique de 2011 a également signé un "mépris aggravé de l’être humain au stade embryonnaire" en élargissant les dérogations en ce qui concerne la recherche sur l’embryon, "officiellement interdite". Jean-Marie Le Méné a alors dénoncé une "cannibalisation des embryons […] injustifiable", puisqu’ "aucun progrès thérapeutique n’est attendu de ces travaux". Selon lui, "L’embryon humain sert aujourd’hui à économiser l’animal dans les laboratoires pharmaceutiques".

Zenit (Anita Bourdin) 20/01/12 – Le Figaro.fr 22/01/12 – La Croix (Marine Lamoureux) 23/01/12 – Radia Vatican (Charles Bourgeois) 22/01/12 – France Soir 22/01/12 – Libération.fr 20/01/12 – Libération 23/01/12- 20 minutes 23/01/12 – Le Parisien.fr 22/01/12 – AFP 22/01/12

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