Dans un article daté de la semaine dernière, le London Telegraph avait révélé que « 12 000 femmes meurent chaque année au Malawi après un avortement clandestin ». Le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists avait confirmé en tweetant l’article (cf. Des milliers de manifestants contre l’avortement au Malawi).
Cependant, le docteur Calum Miller a publié un article dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health au sujet des décès dus à des avortement illégaux. Il estime qu’il s’agit de « fake news ». En effet, « les dernières preuves – elles-mêmes d’il y a 15 à 20 ans – suggèrent que 6 à 7% des décès maternels au Malawi sont attribuables à l’avortement provoqué et spontané combiné, totalisant environ 70 à 150 décès par an ». Rien à voir avec les 12 000 décès annoncés dans le Telegraph. Le docteur Miller estime qu’« une fois que les facteurs socio-économiques et infrastructurels sont pris en compte, il semble y avoir peu ou pas de relation entre la législation sur l’avortement et la mortalité par avortement » (cf. Chili : la baisse importante de la mortalité maternelle n’a pas de lien avec l’avortement).
Source : BioEdge, Michael Cook (17/10/2021) – Photo : Pixabay